mardi, octobre 17, 2006

Napoleon contre Kutuzov d'après Léon Tolstoï















Deux génies dans l'art de la guerre, deux stratégies et deux philosophies différentes.


Ils ont des points communs toutefois:

Tout d'abord une capacité hors du commun pour évaluer une situation et prendre des décisions rapides. Il ont le flair, et l'ont juste.

Ils sont tous les deux aimés de leurs troupes, mais pour des raisons diverses. Kutuzov, c'est l'âme russe profonde avec ses qualités d'âme et ses défauts. Napoléon, est l'empereur qui s'est fait lui-même et il n'hésite pas à partager la gamelle avec ses soldats. Il sait rester proche d'eux, et sa propagande est habile.

Mais ce sont bien deux stratégies et philosophies différentes.

Tolstoï dans "Guerre et Paix" fera de Kutuzov, une espèce de sage, plein d'expérience de la vie, sans illusions et capable de sentir le sens profond de l'histoire. Il laisse le plus possible les choses s'accomplir, ayant compris que son pouvoir n'est rien.

Napoléon est décrit par Tolstoï comme aveugle. Un petit homme qui croit en sa gloire et en son talent, qui croit que c'est lui qui dirige l'histoire, alors même qu'il n'est qu'un instrument, une étiquette, un label sur des choses qui le dépassent totalement.

La philosophie de Tolstoï est donc originale. Contrairement à Thucydide, l'histoire n'est pas seulement faite par les hommes, ce ne sont pas seulement leurs décisions qui influent sur elle, mais c'est une résultante d'un ensemble de paramètres dont certains ne sont pas modifiables. De ce fait, le prétendu "pouvoir" est bien plus limité qu'il n'y parait.

Joachim Murat

Un cavalier plein de panache et dont les charges souvent spectaculaires changèrent le sort de certaines batailles. C'est lui qui lance la plus grande charge de cavalerie de l'histoire en menant de 10 à 12 000 cavaliers sur le centre de l'armée russe a la terrible bataille d'Eylau.
C'est une charge de cavalerie qui une fois de plus permet à Napoléon de s'emparer de la Grande Redoute à Borodino et ensuite d'ouvrir la route vers Moscou.
Après la terrible retraite, Napoléon confie à Murat le commandement de ce qui reste de la Grande Armée pour se regrouper et se reconstituer à Vilnus. Mais la Grande Armée n'existe presque plus et Murat ne peut tenir la position avec ce qu'il en reste.

samedi, octobre 14, 2006

Guerre et Paix de Tolstoï


Guerre et Paix est l'un des plus grands romans jamais écrits, un des plus documentés et d'un style historique nouveau ou personnages réels se mêlent à ceux de la fiction. l'action se déroule en Russie entre 1805 et 1815, pendant l'invasion du pays par les armées de Napoléon, avec une conception totalement nouvelle de l'histoire, les "Grands hommes" n'existent pas. Dans cette fresque Tolstoï met en scène cinq cent cinquante-neuf personnages. Un immense livre réaliste: la vérité des événements historiques, le portrait physique et psychologique des protagonistes, les études sur les causes réelles des évènements sont bien respectées. Sa philosophie est profondément optimiste et humaniste avec un amour enthousiaste pour la vie malgré les horreurs de la guerre.

Sa philosophie s'exprime pleinement dans celle de Platon Karataeiv homme simple, qui vit au jour le jour et s'adapte à cette guerre. Mais c'est aussi des visions fulgurantes. Qui peut comprendre le sens de l'Histoire? Koutouzov est le plus intelligent, il laisse les choses s'accomplir, sachant que son rôle de commandant en chef est d'abord et avant tout de ne pas nuire à son Armée et à son Peuple. Dire oui ou non, décider ceci ou cela, quel sont les choix véritable d'un homme face à des phénomènes d'une telle puissance.

vendredi, octobre 13, 2006

Le Bilan de Napoléon: 6 millions de morts ! Le début des grandes tragédies européennes.


Mouscou la magique

Une ville superbe, tout en bois ou presque, avec au centre une ville dans la ville: le Kremlin. Moscou et ses églises, sa foi orthodoxe profonde, perdue au fond des immenses plaines de Russie. Napoléon en rêvait. Mais il n'apporta que la ruine et l'incendie. Il ne trouva qu'un peuple dréssé par Alexandre Ier contre lui.

Le memorial, en souvenir de tous ces soldats qui trouvèrent la mort à Borodino




En souvenir des morts de Borodino, de tous ces braves qui s'affrontèrent en septembre 1812 dans la première grande guerre européenne.